mercredi 10 juin 2015

Série I - Fonds divers se rattachant aux archives ecclésiastiques

Série I - Fonds divers se rattachant aux archives ecclésiastiques




Fonds divers se rattachant aux archives ecclésiastiques catholiques



Aux AD10Archives de la maladerie de Tonnerre I82




Église Saint-Jean-Baptiste à Chaource (10)


Aux AD88, on trouvera 8 fonds en série I :

1I : Collection Dufresnes (chapitre de Saint-Dié, paroisses vosgiennes)1172-1675
2ICollection cédée par les Archives départementales de Meurthe-et-Moselle (abbaye d’Autrey, couvent de Rambervillers)1780-1789
3IFonds Bertaux (paroisses vosgiennes) nominations de chapelains à Epinal et Derbamont, aux nominations de curés à Biécourt, Longchamp et Vincey et aux fondations et constitutions de rentes en faveur de clercs du diocèse (XVIIIè siècle)1720-1729
4I : Fonds Guingot(chapelle de Girecourt-sur-Durbion)1614-1786
5IArchives des fabriques des Vosges (don privé)1367-1791
6I : Fonds Friry 620-1797
7I : Couvent de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement de l’autel à Rambervillers 1551-1759 

-> Le couvent des bénédictines réformées de Rambervillers a été fondé vers 1630, d’après la règle de dom Didier de La Cour. Il doit sa transformation en monastère de l’Adoration perpétuelle du Saint- Sacrement de l’autel à Catherine de Bar, en religion sœur Mechtilde, née à Saint-Dié le 31 décembre 1614.
Destinée de bonne heure à l’Église, cette jeune fille entre tout d’abord chez les annonciades de Bruyères, en novembre 1631. Ce couvent ayant été détruit par les troupes étrangères venues en Lorraine, en mai 1635, elle se réfugie à Badonvillers, puis à Commercy au début de 1636. Elle fait profession chez les bénédictines de Rambervillers le 2 juillet 1639 et revêt la robe noire de cet ordre.
Rambervillers était alors de l’évêché de Metz et relevait de la France. Prise par le duc Charles IV en 1635, cette cité est reprise par les Français en 1639. En raison de ces combats, les bénédictines perdent la plupart de leurs biens ; elles doivent vendre leur argenterie, leurs meubles, etc... pour vivre ; elles contractent des emprunts et parviennent à survivre jusqu’en 1640, date à laquelle elles doivent se disperser.
En septembre 1640, Catherine se réfugie chez des parents à Saint-Mihiel, puis en l’abbaye de Montmartre, près de Paris, en avril 1641 ; cette abbaye venait à son tour d’être réformée par Marie de Beauvillers. Elle séjourne ensuite près de Caen, revient à Rambervillers, dans un couvent reconstitué, qui l’élit prieure. Elle séjourne en cette ville jusqu’à sa prise par Charles IV. À la suite de nouveaux combats, la communauté doit une nouvelle fois se disperser. En mars 1651, Catherine retourne à Paris, avec quelques compagnes lorraines. C’est à cette époque qu’elle a l’idée de fonder l’ordre de l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, établi d’abord rue du Bac, puis rue Férou, puis rue Cassette. Au moment où s’achève ce dernier établissement, le pape Alexandre VII approuve tout ce qu’elle a fait par bulle du 20 septembre 1660. Lorsqu’elle désire changer son institution en congrégation, elle ne peut fonder un couvent à Saint- Dié, sa ville natale, du fait des résistances acharnées du chapitre ; mais elle parvient à installer un monastère à Toul en 1664. Bientôt, celui de Rambervillers demande à être uni à sa règle ; elle est présente quand, en avril 1666, l’abbé d’Étival bénit les petits ostensoirs que les religieuses vont désormais porter comme marque de leur association.
De nombreux autres couvents ont vu le jour ensuite. Catherine est décédée le 6 avril 1698, laissant plusieurs milliers de lettres, dont 2000 environ sont conservées actuellement au couvent du Saint- Sacrement d’Arras.
Le monastère de Rambervillers était situé dans l’ancienne Grande Rue ; vendu comme bien national à la Révolution, il a été utilisé comme école primaire et bibliothèque à la fin du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe siècle. 




8ICollection Bernard PUTON, fonds du chapitre des chanoinesses de Remiremont 
  
Armes et Palais abbatial de Remiremont




Fonds des consistoires de l'Eglise réformée.


Aux AD86, des registres protestants sont tenus à part sous l'Ancien Régime, y sont enregistrées les déclarations de baptêmes, mariages et sépultures. 
Les plus anciens registres datent de 1566. 
Ils concernent 9 communes (Châtellerault, Civray, Couhé, Loudun, Lusignan, Montreuil-Bonnin, Romagne, Rouillé et Sainte-Radegonde de Marconnay)



Temple de Rouillé (86)


Aux AD49,Les actes des temples protestants d'Ancien Régime [Ponts-de-Cé (Les)/Sorges : Temple protestant - Saumur/Temple protestant; ceux de Baugé-Beaufort n'ont jamais été versés et ont disparu] et certains actes de catholicité d'époque révolutionnaire complètent ces données (Collection diocésaine)



Aux AD49, toute la série I concerne l'état-civil protestant

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Demain, on verra des achats, des dépôts, des dons et des legs, d'origine privée bien sur !




Siège chambre notaires 16e siècle

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